Rédaction du site
Les avions turcs sont entrés en action dans la guerre du Yémen, au côté de la coalition arabe et des forces mercenaires du président démissionnaire au mandat achevé Abed Rabbo Mansour Hadi.
Les frappes turques perpétrées par des appareils Birkadar ont eu lieu sur le front de Ma’reb, au côté de celles de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Sans changer la donne sur le terrain, où les forces de Sanaa poursuivent leur avancée suivant une nouvelle tactique en prenant en considération les conditions de la bataille.
Selon le journal libanais al-Akhbar, les Unités de l’armée et les forces de mobilisation populaire houthies ont enregistré des avancées sur la plupart des fronts de Ma’reb.
La bataille bat son plein sur les front ouest et nord de Ma’reb. Le dimanche 14 mars, les forces de Sanaa sont parvenues à prendre le contrôle d’un certain nombre de positions militaires importantes au sud de la série montagneuse al-Balak. Elles ont entrepris l’opération de séparation entre le front nord-ouest du front sud.
Pour leur part, les milices de Hadi ont perdu la région al-Oteif, proche de Talaat Hamra et ou les combats faisaient rage ces deux dernières semaines. Selon des sources tribales qui se sont confiées pour al-Akhbar, elles ont fui laissant derrière elles des équipements militaires lourds et moyens.
Elles se seraient cachées dans les camps des déplacés à Wadi Nakhlat et la région Arra’ et que les dirigeants du parti des Frères musulmans al-Islah ont refusé de déplacer. Mettant en danger la vie des gens.
Les forces de Hadi sont en train d’y édifier des tranchées et des barricades mettant en danger la vie des réfugiés.
Pour le moment, les forces de Sanaa assiègent la région stratégique de Talaat Hamra des trois côtés. Y ont été attroupées les forces pro Hadi venues de tout le Yémen ainsi que des milices de Daech et d’al-Qaida.
Le revers des forces de la coalition sur le front de Ma’reb est attisé par des conflits intestins.
Le lundi 15 mars, des éléments d’al-Qaïda ont kidnappé un officier saoudien depuis un hôtel de la ville de Ma’reb. Ils ont réclamé en échange de sa libération les millions de rials que les Saoudiens leur ont promis de payer au début de l’an, en échangé de leur participation au côté des forces de Hadi, rapporte al-Akhbar.
Ces éléments avaient auparavant enlevé un haut-officier saoudien dans la région Wadi Obeidat, l’accusant d’avoir livré des informations aux Américains et réclamant une rançon de la part de l’Arabie en échange de sa libération.
Ces conflits intestins affectent le camp de la coalition à Aden aussi .
Le Conseil transitoire soutenu par les Emirats arabes unis s’est offusqué contre l’Arabie saoudite la tenant pour responsable de sa marginalisation et sous-présentation dans le gouvernement d’Aden, disposant de 5 portefeuilles sur les 24. Il a menacé de renverser la table et de s’insurger contre l’accord de Riad.
Manifestations de colère
En outre, des manifestants en colère qui pourraient être des partisans du Conseil transitoire ont attaqué le mardi 17 mars le palais présidentiel al-Maachik à Aden. Ils ont réclamé le paiement de leur salaire et l’amélioration des services sanitaires et du courant électrique qui se sont détériorés dans les régions contrôlées par Hadi. Une situation d’autant plus grave que la monnaie nationale a connu une forte dépréciation.
Des manifestations similaires ont eu lieu dans la ville de Dhalaa au sud du Yémen et dans la ville de Si’oun dans la province de Hadramout à l’est de Yémen.
Manifestations contre Hadi et la coalition
Par ailleurs, et selon la télévision libanaise d’informations al-Mayadeen TV, des manifestations ont eu lieu à Aden et al-Moukalla dans lesquelles des slogans hostiles au gouvernement de Hadi et à la coalition saoudo-émiratie ont été brandis, leur imputant la responsabilité de la détérioration de la situation et réclamant leur départ.
Source: Médias